dimanche 8 juillet 2018

Paris-Deauville, Chanel


Il faut vraiment s’appeler Chanel pour réussir à nous faire rêver sur un trajet aussi peu prometteur que le Paris-Deauville. On va oublier le train crado gare Saint-Lazare, le changement à Lisieux et les grèves perlées… Pourquoi Deauville ? Parce que Coco Chanel y avait ses habitudes (et sa première boutique) car il n’y a pas grand-chose de normand dans le jus ! C’est une eau fraîche mais c’est aussi un vrai parfum, bien plus complexe qu’une cologne. Ca démarre avec de l’écorce d’orange, du petit-grain et des feuilles de basilic, puis un soupçon d’essence de rose et des notes jasminées. Les fleurs ne sont pas trop lisibles, plutôt là pour appuyer le propos que pour pavoiser. Idem avec le fond légèrement patchouli. L’ensemble est décrit comme un jus vert/amer/mordant. C’est exactement ça et c’est cette amertume qui le rend si particulier et attachant, moins évident qu’un hespéridé classique. Le flacon est sublime, sobre mais classe. 112 € quand même (mais c’est Chanel alors que tous les parfums de niche de marques inconnues sont au dessus de 100 euros). Et dans la même gamme des Eaux, il y a Paris-Venise et Paris-Biarritz, très tentantes aussi.

2 commentaires:

Claudia a dit…

Ta description me donne envie de sentir cette nouvelle eau..lors de mon prochain voyage à Paris? car je crois que ces nouveautés ne se trouvent pas chez Séphora où abondent Chance & cie, Coco Mademoiselle.. &cie, bref, les attrape-tout commerciaux de la gamme, dommage!

Sof a dit…

@Claudia
Oui maintenant dans ces marques de luxe, il y a un peu les parfums pour la valetaille qu'on trouve partout et les parfums aristos qu'il faut mériter ! Ou comment conserver son statut de marque de luxe pour ne pas froisser la clientèle exigeante tout en faisant son vrai beurre avec les autres ! c'est pareil chez Dior qui sort une gamme de parfums démente bien loin des blockbusters qu'on trouve partout...