dimanche 12 juin 2022

Dingue de Paï



Parfois quand on rencontre les créateurs d’une marque, on reste sur sa faim. Soit les gens sont peu charismatiques (ça arrive, c’est comme ça) soit ils vendent des cosmétiques comme ils vendraient des roulements à billes (ça arrive, c’est comme ça aussi). Et puis parfois, on rencontre des passionnés et là, on n’a qu’une envie c’est passer le reste de la journée à les écouter. C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière avec la fondatrice de Paï, Sarah Brown, ultra intéressante et engagée. J’aimais bien la marque mais la rencontrer m’a carrément convaincue. Depuis, je suis Paï addict ! Déjà elle a le sens de l’autodérision, elle a un produit solaire dénommé « British Summertime » et oui, elle sait bien que ça nous fait rigoler cette histoire d’été anglais ! Son expertise est réelle, son rayon, c’est la peau sensible. Et elle parle vraiment des ingrédients, c’est même son dada. Ses formules sont bio et elle dit clairement « il y a dix ans, le bio était perçu comme un « tue-l’amour » pour les cosmétiques, personne ne trouvait ça sexy et on a du beaucoup expliquer et se battre commercialement parlant. Pourtant, pour moi, c’était ultra-important, je suis contente que notre expertise soit aujourd’hui reconnue et que le bio fasse de plus en plus d’adeptes ». Son produit fétiche est l’huile Bioregenate Rosier Sauvage dont elle dit qu’elle est vraiment miraculeuse pour la peau. Elle n’en met que trois gouttes (surtout pas plus) sur tout le visage chaque soir. Elle a récemment sorti des concentrés dans des mini fioles en verre que j’adore (peptides, vitamine C…), de quoi faire sa tambouille perso (le peptides 5% coûte 19 €) en le mélangeant à sa crème visage ou appliqué directement comme un sérum matin et soir. Bref, c’est typiquement une marque qui met en confiance, rassurante et sérieuse mais très contemporaine dans sa démarche.  

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