Brow Color, L’Oréal Paris

La colo des sourcils, jusqu’à présent c’était possible soit chez le coiffeur, soit en institut. Car, à ma connaissance, on ne trouvait pas de produit dédié (il ne faut pas utiliser sa colo des cheveux !) à acheter pour la faire soi-même. C’est chose faite avec celle-ci lancée par L’Oréal Paris et vendue en grandes surfaces. Je l’ai testée et j’en suis satisfaite. C’est facile, rapide et le résultat est nickel. Voici mes conseils si vous vous lancez. Comme pour les colorations de cheveux, il faut vraiment lire la notice in extenso bien avant de faire la colo. Et c’est peut-être ça le plus compliqué, car c’est écrit hyper petit et dans toutes les langues, il faut à chaque fois chercher la phase en français, c’est vite pénible. En fait, je viens d’aller sur le site de L’Oréal et il est bien plus aisé de lire les conseils d’application directement sur le site. Prévoyez à côté de vous un minuteur et des kleenex. On mélange deux produits dans la petite coupelle pour obtenir une crème qu’on applique sur les sourcils à l’aide de la mini-brosse fournie. Ensuite on laisse poser entre 5 et 10 minutes selon l’intensité désirée. Je me suis limitée à 5 minutes pour la première fois et j’ai choisi la teinte blond foncé (il y a 4 teintes). A la fin, on élimine le produit avec des cotons humidifiés avec de l’eau (plusieurs en insistant pour éviter de garder du produit sur la peau car c’est irritant). Mieux vaut prendre la couleur la plus claire en cas de doute… Je me suis rendue compte assez vite que j’avais débordé sur la peau mais c’est bien parti sans laisser de traces. Le mélange ne se garde pas mais les produits dans le kit, oui, pour une utilisation future. Au final, la coloration de mes poils blancs était impec, on verra combien de temps ça dure (la marque promet une durée de 5 semaines). Son prix ? 15,90 €, soit le prix d’une coloration en institut, sauf que là, on en a pour plusieurs utilisations.

Des soins tout en couleur

Préparez-vous ! La couleur débarque dans les soins visage et cela ne concerne plus quelques marques confidentielles. Pendant longtemps, les soins chers et chics étaient tout en nuances tendres et discrètes : du rose pâle, du bleu layette. A peine voyait-on de l’orange vif pour les solaires. La couleur était réservée aux marques de grande distribution, cheap et pas chères qui voulaient qu’on les voie de loin. Changement de régime puisque aujourd’hui on voit de plus en plus de produits pas bon marché du tout (comme Drunk Elephant) aux packs ultra-colorés. Une identité visuelle en rupture avec les années précédentes et qui doit donc logiquement séduire les nouvelles générations. Et là, ce n’est plus la visibilité dans les rayons des grandes surfaces qu’on recherche mais la visibilité sur Instagram! Sur la photo, deux produits de marques très colorées et très efficaces…  

Double Sérum, Clarins

Sachez-le, du côté des sérums, la bataille fait rage ! C’est un marché où l’on se concurrence beaucoup, tant et si bien que les produits finissent par se ressembler en termes de look. Et même à ressembler tous plus ou moins à un des sérums les plus vendus, l’Advanced Night Repair d’Estée Lauder. Résultat : les sérums anti-âge sont globalement marrons foncés. Le Double Sérum de Clarins n’échappe pas à la règle et pourtant il n’a plus rien à prouver. Le voici reformulé pour la 9 eme fois et bien plus foncé que les éditions précédentes plutôt jaune d’or… Même L’Oréal Paris sort un Double Sérum « Age Perfect Duo Sérum » qui ressemble fort à tous ceux-là ! Côté formule, le Clarins est toujours sur l’idée de deux formules, une huileuse et l’autre aqueuse, cela donne un mix 2/3 hydrique et 1/3 lipidique qui ne se mélange qu’au dernier moment dans la main au moment de l’application. Et il a intégré en plus un nouvel actif, le grand roseau de Provence, qui promet de contrer les effets du vieillissement lié à notre mode de vie. On a envie d’y croire mais pas sûre qu’il suffise à redonner une peau de bébé à celles qui seraient passées à côté des messages concernant l’hygiène de vie ! En tout cas, j’adore la formule, hyper agréable, bien hydratante sans coller et qui peut se suffire à elle-même sur une peau mixte. Mais surtout, ce que j’apprécie c’est qu’on peut facilement la doser sans mettre ses doigts dans le produit. Un peu ou beaucoup c’est selon les besoins de sa peau, un vrai plus pour cet emballage hyper bien conçu. Et c’est le produit parfait pour celles qui ne veulent pas se prendre la tête pour choisir tel ou tel ingrédient car il est très complet. Il coûte 112 €

Les crèmes roses…

… sont de plus en plus nombreuses sur le marché. Et c’est tant mieux car c’est une super idée pour avoir bonne mine. Sauf qu’il y a rose et rose. Il y a celles qui sont timidement rose pâle (comme la Biotherm sur la photo, super formule par ailleurs) et les rose vif comme celle d’Embryolisse, très justement appelée « Blush de peau ». Alors ok, la crème rose vif ça fait peur quand ça sort du tube mais c’est bien plus efficace sur des peaux ternes (ou un peu jaunes) que le rose pâle, à peine perceptible une fois étalé. Il faut oser le rose vif et pour celles que ça inquiète : aucun rapport avec un fond de teint. C’est une crème de jour qu’on étale bêtement comme n’importe quelle autre crème de jour, pas de démarcations à craindre. Et c’est parfait aussi pour les peaux matures que la couleur quitte car c’est un des effets du vieillissement de la peau ! (mais coup de bol pour celles qui ont eu toute leur vie une peau un peu rosée et qui se trouvaient toujours trop rouges…) 

Tu prendrais quoi comme eau micellaire pas chère ?

Je conseille évidemment souvent la Créaline H20 de Bioderma qui reste pour moi la meilleure du marché (car elle ne pique pas les yeux) et il y a tellement souvent des promos qu’elle n’est vraiment pas onéreuse si on s’y prend bien. Mais si vous faites très attention à vos dépenses (oui, la rentrée est rude !), voici une alternative pas mal, l’Eau Micellaire Hydratante de Evoluderm, vendue aussi en pharmacies ou en ligne. La texture est ok, c’est de l’eau, ni gélifiée, ni épaisse, ni alcoolisée, elle est parfumée mais vraiment très légèrement donc tout à fait acceptable et se vend en grands formats très pratiques. A un prix très bas puisque elle coûte 5,50 € les 500 ml. 

Beija Flor Elasti-Cream, Sol de Janeiro

Si vous habitez Paris et que vous prenez le métro, vous n’avez sans doute pas échappé aux pubs énormes de cette marque Brésilienne (qui fait partie du groupe L’Occitane). Elles mettaient en scène des filles bien dans leurs formes et vantaient la peau souple et super hydratée grâce à ces gros pots de crème. La pub fait suite au carton réalisé grâce aux réseaux sociaux (pourquoi, comment, je ne sais pas, mais c’est rigolo (flippant ?) de constater que la pub sert désormais de relais aux réseaux). Donc j’ai testé une des crèmes, la marque n’est pas nouvelle mais cette référence là, si. En fait, on a un peu l’impression que les consommatrices françaises découvrent les gros pots de crème corps. Mais réveillez-vous, ça fait des lustres que ça existe et oui c’est super quand on a la peau bien sèche. La texture de celle-ci, comme le promet son nom, est bien élastique, hyper assouplissante et émolliente, elle ramollit la peau à merveille, un bonheur pour les peaux de croco. Mais, elle savonne à l’application, il faut masser sans faire semblant ! C’est plein de squalane, de beurre de karité, d’huile de coco et sans huiles minérales. La senteur est un peu sucrée façon bonbon, et c’est un souci pour moi, car elle reste vraiment sur la peau toute la journée et se superpose à mon eau de toilette ! Ça me dérange, mais a priori c’est pour cet argument précis que les clientes adorent cette marque ! Elle coûte 47 € le gros pot de 240 ml, c’est très cher pour une crème corporelle (celles de Mixa à 9 € font très bien le job) mais pas hyper cher si on s’en sert comme parfum… 

Stick Teint Multi Usage, Forever Skin Perfect, Dior

Dans mon top 3 des produits pour le teint, je suis souvent à contre courant par rapport à la majorité des femmes. J’adore les fonds de teint poudre (mais pas n’importe lesquels), j’aime aussi beaucoup les fonds de teints sticks, pour un effet plus sophistiqué et je délaisse souvent les fonds de teints liquides classiques que je trouve pénibles à utiliser. On s’en met partout, ça dégouline, ça prend du temps etc. Donc, bien sûr, je me suis précipitée sur cette nouveauté Dior -qui s’y connaît en matière de produits teint. C’est un stick dont l’emballage précise « correction floutante » et c’est le genre d’argument qui parle à mes rides. A l’essai, il est plutôt pas mal. Pas très mat (je l’ai poudré ensuite) mais facile à étaler. Pour l’appliquer, j’ai tracé 5 gros traits : front, nez, joues et menton. J’ai ensuite diffusé la matière avec les doigts mais j’ai essayé aussi avec un petit pinceau un peu touffu que je montre en photo et ça marche très bien aussi. En quelques secondes c’est fait ! Le résultat est plus couvrant qu’un fond de teint poudre mais pourquoi pas… La gamme s’accompagne d’un autre stick d’une couleur plus foncée pour le contouring, perso j’ai la flemme de contourer mais pour celles que ça intéresse un stick est bien plus facile à manipuler qu’un contouring liquide. Il coûte 57 € et existe en 18 teintes, celle sur la photo est la 2 N neutral. Super pratique aussi pour celles qui voyagent souvent et ont la hantise du fond de teint renversé au fond de la trousse à maquillage.

Yuka a-t-il tué le bio ?

Pour le secteur alimentaire je ne sais pas, mais pour la cosmétique, la question se pose. Et c’est une simple constatation empirique. Je vois des trentenaires faire leurs courses de beauté le smartphone à la main pour checker la note sur Yuka. Les mêmes n’accordent pas ou peu de crédit aux labels bio, les connaissent-ils vraiment d’ailleurs ? La loi de la modernité ? Peut-être, mais c’est un peu désespérant pour les acteurs du bio, engagés depuis 40 ans et plus, à promouvoir des ingrédients vertueux. Le bon point, c’est que cet engouement pour Yuka a forcé toutes les entreprises ou presque à revoir leur copie et qu’il est bien rare désormais de trouver des compositions « pas clean ». Mais tout ça se fait au détriment d’une filière super engagée et qui souffre économiquement parlant. Et aussi au détriment de l’efficacité des produits. Yuka n’en dit rien car ce n’est pas son rôle et on se retrouve parfois avec un produit aussi bien noté et très pauvre en ingrédients actifs comparé à un autre, bien plus intéressant dans sa composition. La présence d’un ingrédient « douteux » même à très faible dose met immédiatement le produit sur la sellette, au même titre que sa présence à dose massive. Et il faut préciser que l’ingrédient « douteux » n’est pas avéré dangereux par la réglementation européenne (sinon le produit serait interdit). On est donc uniquement sur des risques potentiels et sur une vision assez simpliste de l’industrie cosmétique. On peut aussi critiquer le manque de transparence quant aux critères de notation. Certaines entreprises se retrouvent avec de mauvaises notes sur leurs produits et aimeraient comprendre pourquoi mais joindre Yuka pour obtenir des réponses est particulièrement difficile. La mauvaise note est un arrêt de mort du produit mais la moindre des choses serait de comprendre où est la faute. Voilà pourquoi je trouve le bio plus éthique, la charte de sélection des produits est consultable par tout le monde. Mais, faire certifier un produit bio coûte un peu d’argent alors que la bonne note sur Yuka est -à priori- gratuite; donc les entreprises font tout pour obtenir cette bonne note et ne font plus l’effort de certifier bio leurs formules.

Orange Horizon, Rochas

Pas envie de rentrer... Pour moi, le meilleur antidote à la rentrée, c’est le parfum. Je ne porte pas la même senteur selon les saisons (comme beaucoup de gens, ce n’est pas très original !); fraîche et souvent à base d’agrumes en été et plus épicée/boisée en hiver. Et je fais durer le plaisir de l’été jusqu’en octobre ou, du moins, jusqu’à ce que les premiers frimas se fassent sentir et qu’on ressorte les écharpes. Cet été, ma senteur doudou, c’était le nouvel opus de Rochas, qui après le citron, décline l’orange. Evidemment, ça tape pile là où je suis sensible. L’orange… Mais des parfums à base d’orange finalement, il n’y en a pas tant que ça. Celui-ci évoque davantage un bonbon à l’orange que l’orange ou son écorce car il est très acidulé. Son côté aromatique se révèle avec des notes de basilic égyptien et on y sent aussi des pointes de mandarine et d’orange amère. Au final, il laisse un je ne sais quoi de gaieté et d’espièglerie, avec une signature assez unique en son genre. Il coûte 55 € environ selon les magasins, pas trop cher et ça tombe bien car on a très envie de se le vaporiser souvent !