mercredi 9 juillet 2008

existera-t-il encore des cosmétiques non-bios dans 10 ans ?

Si on s’en tient aux conférences de presse des derniers mois et même des derniers jours, on serait tenté de dire “non” car ce n’est plus une vague, c’est un tsunami ! Tout le monde s’y met, mais attention, cela ne signifie pas que tout le monde remplace sa gamme de produits existante par du bio, non, c’est juste une gamme en plus. Mais, c’est très encourageant. Le bémol ? Les produits sont, dans l’ensemble, peu originaux et pour cause, le bio est beaucoup plus difficile à formuler. Ces gammes vont-elles durer ? L’avenir, et surtout les consommateurs le diront. Moi, je table, par exemple, sur une bonne avancée des gels douche et ce serait déjà bien car, dans le genre polluant, les gels douche “non-bios” se posent là. Quant à savoir si tous les cosmétiques finiront par être bio, je ne le pense pas, mais il est certain que ce gigantesque remue-ménage donnera matière à réfléchir aux équipes chargées de mettre au point des produits classiques. Désormais, on ne peut plus faire comme si on ne savait pas que tel ou tel ingrédient est merdique du point de vue de l’environnement ou de la santé. C’est la même chose qui se passe sur le marché des voitures avec les 4X4. Cela étant dit, il faut aussi que les consommatrices changent un peu leurs habitudes avec les produits bio. Entamer une crème et la terminer six mois plus tard, ce n’est pas possible si elle est bio, donc plus fragile puisque sans conservateurs puissants. Pareil pour les produits en grands formats, qui ne sont pas compatibles avec les dates de péremption des cosmétiques bio. Pour finir, quelques chiffres : la cosmétique bio ne représente que 1,2 % du marché global de l’hygiène beauté en France. Mais la progression est de 40 % par an !

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