Ben oui, tant qu’à se lâcher sur le makeup pour la soirée du 31, autant que ce soit sur les ongles, c’est moins risqué ! Par exemple avec ce kit signé Alessandro qui contient un vernis noir mat et un stylo fluo pour se faire des dessins.. Ca coûte 9,95 euros et tout le monde va vouloir vous le piquer si vous faites ça au dernier moment !
Avec des ongles verts et rouges d’Alexia, très sapin... L’année prochaîne, elle nous fait les petits boules sur les ongles ? et l’année suivante les guirlandes !
Typiquement le genre de produit dont on ne voit pas l’utilité à moins d’être mega brieffée sur le sujet. C’est un “gel-peeling lift lumière” ainsi qu’il se définit lui-même. Ok, donc si vous passez devant, vous ne vous arrêtez pas et... vous avez tort ! C’est un gel aux acides de fruits qu’on applique comme un masque et qui a un effet vraiment visible sur la peau. Ca vous refait une peau de bébé en 5 minutes en virant les cellules mortes, ça booste le renouvellement cellulaire et relance la production de collagène, bref, c’est du tout bon. Attention, on peut avoir la peau légèrement rosie le lendemain, pas de panique, c’est normal avec les acides de fruits mais du coup, on le programme plutôt une fois par semaine max (la marque propose jusqu’à deux fois par semaine). Moi je l’étale avec les doigts et pas avec un coton comme la marque le suggère. Je ne le conseille pas aux étourdies ou aux dilettantes de la beauté, c’est pour les pro. Parce que c’est tellement actif qu’on doit respecter le temps de pose, pas comme un masque habituel et on le rince très soigneusement ensuite. Avec un mode d’emploi très précis. On doit le faire le soir, pas en été (donc maintenant c’est ok) et si on prévoit une balade au grand air ou au soleil dans la semaine qui suit, on applique un indice 30 ou 50 car les acides de fruits peuvent être photosensibilisants. Je vous disais que c’était pas pour les mauviettes ! ah oui, il coûte environ 40 environ et dure longtemps...
Le meilleur ami de la femme ? Ben oui, surtout en ces temps de maquillage de fête, donc d’envie de maquillage qui “tient” (toute la nuit). A l’heure où toutes les ombres à paupières et crayons ont fini par aller se coucher, le crayon gel de Shu est encore sur le pont à assurer le boulot. Et j’en parle parce qu’il y a plein de filles qui ne savent pas que ce genre de produit existe : un crayon -donc plus doux au regard qu’un eye-liner- mais dans une version gel ultra longue tenue, quasi waterproof. Le fait qu’il soit en gel n’est pas spécialement détectable aux yeux des néophytes, en gros, sa texture ressemble à celle d’une crayon fin. Mais, techniquement, c’est intéressant parce que le gel forme une espèce de film en séchant. Je ne le trouve pas facile à appliquer, ni à démaquiller d’ailleurs donc, perso, je ne m’en servirai pas tous les jours, pas assez de temps le matin; mais pour la night, il se pose là ! Je l’applique très précisemment au ras des cils, par petits pointillés, sans dessiner un vrai trait (sinon c’est la cata, ça fait eye-liner mal appliqué), même entre les cils, ainsi que sur le bord intérieur de la paupière supérieure. Vous suivez ? Ok, c’est pas le plus simple à faire mais le résultat est très convaincant. Plus soft qu’un eye-liner mais tout aussi tenace. Je l’ai choisi en brun foncé (la teinte 02), parfait pour intensifier le regard des blondes/chatains aux yeux bleus. Mon astuce perso consiste à le recouvrir ensuite d’ombre brun foncé pour obtenir un effet un peu plus flouté. Pas besoin de taille-crayon, la mine sort directement toute fine. Il coûte 28 euros.
Ah, zut ! Vous n’avez pas l’odorama sur votre ordi ! C’est franchement dommage, vous ne pouvez pas sentir mon nouveau lait corporel. Alors, pour une fois, ce ne sont pas uniquement des agrumes qui me font chavirer le nez mais une subtile alliance de menthe et de plantes aromatiques. Bon, ok il y a quand même un peu de citron. Un pur bonheur à l’application mais la senteur n’est pas pour autant trop présente par la suite (= on peut porter son parfum sans le tuer). Evidemment, l’odeur a déjà fait tout le boulot pour me séduire mais j’ai aussi été bluffée par la texture : une vraie hydratation qui pénètre vite, ne savonne pas et ne colle pas sur la peau avec 95 % d’ingrédients d’origine naturelle. Normal me direz-vous ? Finalement, pas tant que ça. Je teste quand même plein de produits et, même dans des marques bien installées, le bon mix n’est pas toujours là... J’en profite pour rendre un petit hommage à Durance, super jolie marque de produits “ambiance Provence” qu’on aurait tort de réduire à ça. Je m’explique : ils ont une charte de fabrication rigoureuse (pas de paraben, pas de phénoxyethanol, pas de propylène glycol) que beaucoup d’autres marques, par exemple une foultitude de celles vendues en pharmacies, n’ont pas. On peut donc y aller les yeux fermés même si les boutiques à l’esprit très déco peuvent laisser penser que les formules ne font pas partie des plus sérieuses, car c’est tout simplement faux. Il coûte 15,90 euros.
Tiens, la prochaine fois que vous aurez besoin d’un démaquillant, au lieu d’acheter un produit basique à deux balles “on s’en fout ça se rince” ou un ultra-cher “ça valait le coup il y en avait deux pour le prix d’un” que diriez-vous plutôt d’un démaquillant bio ? Alors pas un de ces tue-l’amour qu’on a vite envie de finir pour repasser à du non bio mais une vraie nouveauté bien foutue ? Parce que là, je crois qu’on en tient un. Il est onctueux mais pas gras, démaquille en laissant la peau fraîche sans rinçage à l’eau, s’élimine facilement, sent bon mais pas fort ni bizarre. Le flacon pompe participe aussi à en faire un produit sympa : ça permet d’aller vite et de se concentrer sur le massage du visage. Il coûte 13 euros. Le reste de la gamme : eau micellaire, mousse nettoyante, gelée démaquillante est aussi bien...
Généralement, mon souci avec les marques de maquillage bon marché, c’est que je trouve rarement des teintes mates et encore moins dans des tons neutres comme des taupes, des bruns et des beiges que j’aime tellement et avec lesquels je travaille mon makeup nude. C’est quasi systématiquement la déception avec les marrons trop rouges et métallisés ou pire, nacrés. D’où la bonne surprise chez Kiko de pouvoir me faire une palette sur mesure comme dans mes marques préférées (Bobbi Brown ou Shu Uemura). Avec un choix de 96 couleurs et quatre textures (mat, satiné, métallique et nacré) et une qualité vraiment pas mal. Les fards s’utilisent à sec ou mouillés -le résultat est alors plus intense- et les prix sont évidemment TRES attractifs : 4,90 euros la palette Clics System de quatre ombres vides puis 4,90 euros pour chaque ombre soit 25 euros au total pour une palette dont on est sûre qu’on utilisera toutes les nuances.
Celui-ci, il pourrait bien me faire tout l’hiver... Car il a tout pour ME plaire. Déjà, niveau look, il assure avec son étiquette vintage, pas trop neuneu quand même. Et le blanc va super bien avec la déco de ma salle de bains, en carreaux gris... Côté formule, rien à lui reprocher, on est sur une composition à base de cérat de galien et des ingrédients plutôt honnêtes. On y trouve du beurre de karité, des huiles végétales, pas d’huiles minérales, pas de paraben ni de phénoxyethanol mais des silicones et du pentylene glycol, on n’est pas en bio en même temps... Elle pénètre bien et même relativement facilement pour une texture aussi riche : ça hydrate en version longue durée. Le flacon pompe et le grand format (400 ml), j’adore aussi. Et la senteur Cologne, discrète mais présente, je fonds ! Il convient à toutes les peaux, y compris celles des bébés (c’est assez rare pour être signalé !). Il coûte 30 euros chez Marionnaud.
Je vous l’apprends peut-être mais le bordeaux, c’est LA couleur de l’hiver, tellement trendy qu’il y en a dans toutes les collections. Et oui, j’adore. Je trouve ça super joli... sur les autres. Celles qui ont la peau bien mate. Parce que sur mon teint clair, j’ai beau essayer toutes les nuances, ça ne marche pas. C’est Vampirella au bal du diable. Et ça vieillit terriblement en prime. Si vous êtes dans mon cas, rabattez-vous sur un rouge à lèvres prune ou contentez-vous des ongles. C’est moins risqué et assez classe pour aller avec tout. Mon préféré dans les collections de cet hiver : le Dior, Nuit 1947. Encore plus beau sur des ongles courts limés en arrondi.
C’est marrant, avant, j’aurais pu t’en conseiller plein, car toutes les marques avaient une poudre libre “old fashion” pleine de talc et donc bien mate. Et puis, ces dernières saisons, elles ont quasi disparu au profit de poudres minérales (qui ne déssèchent pas mais qui matifient moins) ou de poudres ultra-fines impalpables et très compliquées à appliquer. Et encore je ne parle pas des couleurs beurk, trop beiges qui rendent le teint bien terne et sans vie (comme les affreux collants chair que portaient les filles Russes avant la chute du Mur...). Alors, finalement, autant craquer pour une valeur sûre : le poudre T. Leclerc avec sa recette tradi et son pack alu, qui, elle, au moins, sait matifier ! Ma préférée est la nuance “Banane”, jaune très pâle pour donner bonne mine aux teints clairs-rosés. Le bon plan, c’est qu’elle est dipsonible en version libre, mais aussi en poudrier de voyage (libre mais pas en liberté dans le fond de la trousse de toilette !) et bien sûr en compacte. La version libre coûte 28 euros environ, et perso, même si j’adore le pot en métal vintage, je ne le trouve pas pratique du tout et j’ai transvasé le produit. Il y en a beaucoup dans le pot, c’est assez économique. En revanche, je déconseille la teinte translucide, que je trouve trop blanche. Essai obligatoire en pharmacie !
Les produits qui mixent à la fois soin et maquillage et promettent une belle peau “nue”, je suis cliente. Du coup, j’avais vraiment hâte d’essayer DreamTone avec sa promesse soin anti-taches en plus (même si je ne me sens pas super concernée par la question). Résultat : grosse déception pour moi. J’ai trouvé que le résultat “belle peau” n’était absolument pas adapté à ma problématique perso. La formule est un peu nacrée (vraiment pas beaucoup) et je n’aime pas du tout l’effet “glowy” sur mon épiderme (mixte avec pores apparents). Evidemment, je ne l’ai pas essayé assez longtemps pour parler du soin, si ce n’est que la texture, en tant que crème de soins, est plutôt agréable. J’ai donc refilé le produit aussi sec à une copine qui a une peau radicalement différente de la mienne (sèche, un peu terne) et qui ne se maquille jamais (alors que moi, je ne fais jamais un pas dehors peau nue). Bingo ! Elle a adoré et elle va racheter un flacon. C’est LE produit dont elle rêvait depuis longtemps, parce que se maquiller la saoule totalement (pas moi) et qu’elle adore le côté lumineux que cela apporte à sa peau. J’ai vu le résultat, c’est effectivement parfait sur elle. Sauf qu’elle trouve qu’il n’est pas assez hydratant alors elle l’utilise après une crème de soin assez riche. Au final, je ne sais pas si c’est bien pour Lancôme de conseiller ce produit à tous les types de peaux alors qu’il ne correspond justement pas aux désirs de tout le monde, surtout que le flacon est très cher (95 euros). Amusant aussi de voir la différence de commentaires entre le site de Sephora et celui de Lancôme...
Enfin ! C’est ce qui vient à l’esprit en découvrant le nouveau concept de Dr. P. Ricaud. Parce que finalement, s’il y a une vraie différence que peut offrir la vente par correspondance, c’est bien une souplesse et une diversité de l’offre difficiles à trouver ailleurs. Et si cela fait déjà plusieurs années que le sur-mesure gagne du terrain avec des tee-shirts, des pulls, des chaussures, bizzarement, pas grand-chose dans les cosmétiques. Alors que, vous et moi, on le sait bien, les besoins d’une peau à l’autre sont radicalement différents. Il y a eu des tentatives, My Blend, ultra-chère et réservée à une élite, Codage, pointue mais très chère aussi. Surtout qu’on ne voit pas pour quelle raison objective avoir un produit sur-mesure coûterait plus cher, à partir du moment où on le fabrique au moment de la commande. Qui dit “sur-mesure” ne dit pas forcément fait à la main dans une arrière cuisine avec des matières premières rarissimes... Voilà donc la solution avec”MaCrèmeSurMesure”, pour laquelle il suffit de remplir un questionnaire sur internet (ou par téléphone). On a le choix entre deux textures de base (riche ou légère) mais, les deux sont de toute façon déjà des crèmes anti-âge. Ensuite on y ajoute (soi-même en touillant, mais tout est prévu pour que cela soit facile et safe) trois principes actifs selon les besoins de l’épiderme. C’est simple et clair, le questionnaire est bien étudié pour qu’on hésite pas trop entre deux réponses et certaines réponses sont modulables : on peut avoir quelques rides et ne pas y accorder uen attention particulière ou au contraire être super angoissée par le manque de fermeté, c’est prévu... Le tout est vendu 70 euros et toutes les infos sont sur le site internet dédié : macremesurmesure.com.
J’avoue que j’ai un petit souci avec les gammes de soins Avène : je ne sais jamais où on en est... Je trouve que tout se ressemble et je dois faire un véritable effort pour me souvenir des noms. Gros cafouillage aussi à cause des améliorations en tous genres : il y avait une gamme Ysthéal “+” et ça redevient Ysthéal. Bref, la chose intéressante, c’est que la marque a sorti un nouveau produit pour le contour des yeux et il est très bien. Déjà, il a passé le grand test : que je l’utilise 3 semaines consécutives sans jamais être tentée de l’alterner avec un autre produit de sa catégorie... La formule est le fond de commerce d’Ysthéal : du retinaldehyde, actif anti-âge qui a fait ses preuves et qui est ici boosté par de l’OGG qui a la particularité de protéger l’élasticité de la peau. Deux mots sur la texture, très réussie pour moi : bien hydratante sans être grasse ni difficile à maquiller ensuite et sans parfum bien sûr, comme tous les contours des yeux respectables. Voilà qui répond à vos nombreux messages sur quel contour des yeux acheter... Allez, un bémol quand même sur la dose délivrée par la pompe, trop importante pour une seule utilisation. Du coup je n’appuie qu’à moitié et c’est assez délicat. Le produit est prévu pour être utilisé sur les paupières et le contour des lèvres.
A peine les derniers tubes d’après-soleil vidés qu’il faut se faire une raison : c’est à nouveau la saison des produits bien confortables, c’est rien, ça va juste durer 8 mois (soupir...). Pour se remonter le moral, on peut compter sur Caudalie et son Baume. Pas franchement un produit très nouveau puisqu’il existait déjà dans une version tube alu, sympa mais pas pratique. Il est relooké en pot - en plastique végétal - et c’est bien plus agréable dans la salle de bains (de toute façon, on ne partait pas en voyage non plus avec le gros tube alu...). Du coup, j’en reparle parce que j’ai beau tester plein de nouveaux produits, je trouve celui-ci vraiment honnête. Pas excessivement cher (18 euros) et une composition qui exclut les huiles minérales, les phtalates, les parabens, le phénoxyethanol comme tous les produits Caudalie. Côté ingrédients, c’est tout bon aussi : beurre de karité, huile de raisin et vinolevure. L’odeur est géniale, au pamplemousse (tout pour me plaire !) mais pas trop présente et la texture vite absorbée pour un produit aussi confort. Pour moi c’est un bon compromis entre le produit bio souvent moins glam et le lait corporel classique bourré d’huiles minérales qui hydratent mais sont des dériviés pétrochimiques.
Je sais, j’arrive un peu tard (ou tôt ?) pour vous parler d’amincissants. En général, c’est juste après le dernier engouffrage de Ferrero, le 2 janvier, qu’on prend conscience de l’urgence d’un plan de redressage nutritionnel en prévoyant dans la foulée le crèmage qui aide. Enfin vous ou moi peut-être, mais il y a des filles qui utilisent un amincissant toute l’année (sont-elles plus minces ? c’est un autre débat...) et pour celles qui veulent faire partie de ce club très fermé, la solution c’est de s’offrir un amincissant qui sent très bon. C’est comme pour la gym, faut choisir un prof sympa et une salle pas trop loin... Pour moi, le gagnant de la catégorie, c’est Celluli Eraser de Biotherm, qui a très exactement l’odeur du lait corporel aux agrumes, best seller incontesté de la marque depuis des lustres. Côté formule, rien à redire, c’est un gel frais qui pénètre super vite avec des ingrédients classiques, c’est à dire de la cafeine. De là à dire que c’est efficace, oui, ça l’est mais jamais assez pour celles qui l’achètent... Le prix varie entre 25 et 36 euros selon les magasins ou les sites (c’est dingue qu’il y ait une telle différence).
C’est ma madeleine à moi. Il y a longtemps (plus de 20 ans ?) est sortie une des premières huiles sèches, “Peau d’Ange”, chez J. Piaubert, marque qui cartonnait à l’époque. Je suis tombée raide dingue du produit et je ne devais pas être la seule, c’est un des grands succès de J. Piaubert. Son toucher sec, totalement novateur à l’époque, et puis cette odeur... hespéridée mais légèrement boisée avec un subtil accent poudré, c’était carrément réussi. Bon. Pendant des années, je me suis demandée pourquoi chez Piaubert ils ne faisaient pas le parfum pour aller avec ce produit, histoire d’avoir la senteur en vrai sans être obligée de se tartiner tout le corps. A y est ! Ils m’ont entendue (ou alors ils ont vu que chez Nuxe, ils avaient fait un parfum avec la senteur de leur huile... va savoir). Voici donc la senteur qui ressemble à l’huile: “Eau d’Ange” avec son odeur toute pareille et une formule sans alcool pour la mettre sur le corps. Du coup, c’est un peu étrange parce que ce n’est pas vraiment un produit corps mais pas non plus un vrai parfum; mais au moins ça ne dessèche pas la peau. Dommage quand même qu’ils aient attendu aussi longtemps car je dois bien être la seule à me souvenir du produit d’origine. Les commentaires d’une jeune femme de mon entourage m’ont juste un peu refroidie, je la cite “ça fait un peu vieux comme senteur, non ?”, c’était sûrement son interprétation de l’aspect poudré, mais c’est dingue comme certains commentaires font mouche, elle m’aurait dit ça sent le bébé, j’aurais juste dit meuhhh non... Elle coûte 49 euros.
Je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai un vrai souci avec les crèmes pour les mains. Je sais qu’il faut que j’en applique plusieurs fois par jour en hiver et pourtant, je n’y arrive pas. Ou alors, j’en mets et puis je m’essuie vite fait les mains tellement ça poisse. Le soir, avant de me coucher, c’est mieux parce que justement je n’ai plus rien à faire (à part grassouiller les coins de page de mon livre) mais une fois par jour, ce n’est pas suffisant. Peut-être que cette année, la vie de mes mains en hiver va changer car j’ai trouvé la perle et le pire, c’est que ce n’est pas une crème uniquement pour les mains (finalement c’était peut-être ça la solution !). C’est une formule toute fine (mais vraiment fine) qui fait barrière (comme son nom l’indique) et se paye le luxe d’être waterproof. Elle contient de l’acide hyaluronique à haut poids moléculaire qui reste en surface de l’épiderme pour le protéger, des huiles végétales et un polymère filmogène qui garantit la résistance à l’eau. Contrairement à toutes les crèmes waterproof essayées par le passé qui étaient souvent très riches, celle-ci est ultra-légère, quasi impalpable une fois appliquée, c’est son secret ! Elle est sans parfum, c’est encore mieux et à 11 euros, ça ne fait pas trop cher les belles mains.
Drôle de produit dans une marque bio, ça ressemble à une lotion tonique et c’est très hydratant, un peu glissant, à mi-chemin entre la lotion de soin et le sérum. C’est super doux sur la peau, ça sent bon et c’est bio ! En fait, c’est une eau florale enrichie d’acide hyaluronique extrait du soja et de mucilage de figue. J’en suis fan, surtout parce que ça m’évoque plein de soins super chimiques mais très agréables à utiliser et qu’avec celle-là au moins, je n’ai pas l’impression de saturer ma peau de substances pas clean... Moi je l’utilise en finition du maquillage (comme un tonique) mais les peaux sèches peuvent s’en servir le matin à la place d’une eau démaquillante et avant la crème de jour en “pré-soin” hydratant. Pour la petite histoire, je l’ai essayée complètement par hasard (un échantillon qui traînait) et je ne l’aurais sans doute même pas remarquée dans l’ensemble de la gamme Melvita si elle ne m’était pas tombée directement entre les mains. Bref, ce serait dommage si elle passait inaperçue ! Elle coûte 14,90 euros.
Moi j’ai choisi mon camp, je dis hommage et je trouve même l’idée vachement bien. Vous allez me dire, c’est du nail art de vieille... et vous aurez raison ! Parce que Georges Braque, ça ne parle pas forcément aux juniors. Au moins, ça nous change des petits strass et des effets velours. Tout ça est fait en partenariat avec le Grand Palais, évidemment à l’occasion de l’expo Braque. Le kit coûte 8,75 euros. Pour être totalement dans l’esprit Braque, on le fait avec deux vernis, un jaune et un rose, mais rien n’empêche de coller les sticks guitare et oiseau sur un vernis transparent... Et pour celles que ça intéresse, les oiseaux sont ceux que l’on voit sur le grand tableau “L’oiseau noir et l’oiseau blanc” qui date de 1960.
Clairement, je ne suis pas dans la cible de ce nouveau fond de teint (oui, encore un !) Gemey-Maybelline. C’est fait pour les jeunes car destiné à matifier et unifier en un seul geste. En plus, la photo choisie pour la pub présente une fille qui doit avoir 18 ans grand max. Mais comme le mat me parle, je n’ai pas pu m’empêcher de tester et j’ai bien fait. J’adore ! C’est comme un fond de teint compact qui serait présenté en stick. Il a un coeur de poudres très mat (qu’on ne voit absolument pas sur la photo) supposé contrôler l’excès de sébum mais ça tient plus du marketing qu’autre chose, vu que, de toute façon, ça se mélange sur la peau. On devine bien que ce qui matifie ici, ce sont surtout les silicones. N’empêche que le format stick est hyper pratique, on dose comme on veut en posant des bandes larges sur le visage et en étalant en larges mouvements avec les doigts. Nickel aussi pour partir en voyage... Alors on oublie si on a la peau sèche ou si on a envie d’une bonne couvrance car le résultat est tout naturel. Ca donne un effet frais et velouté super joli. Une vraie pépite pour la modique somme de 13 euros. Il existe en 6 teintes dont une très foncée pour les peaux métissées.
Bonjour, c’est la folle ...
Côté produits de beauté, je sais qu’on fait toutes des expériences zarbi de transvaser des parfums, des crèmes et tout un tas de trucs dans divers contenants. Mais je crois que je me pose là comme spécialiste de l’épreuve. Bon, déjà il y a longtemps, j’ai transvasé du dissolvant dans un flacon de plastique pas prévu pour ça et quand je suis arrivée à destination, le flacon était devenu tout mou, attaqué qu’il était par les solvants ! J’ai frôlé la cata de trousse de toilette et c’était totalement débile, puisque le flacon de dissolvant coûtait moins cher sur place (ouais c’était pas pour un trek au Népal...) que le récipient que j’avais acheté à prix d’or chez Shu Uemura (je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, c’est à dire quand Muji n’existait pas !). Mon grand trip aussi, c’est de transvaser de la poudre libre dans des petits pots pour l’emporter en voyage. Grosse consommatrice de poudre libre (stop les ricanements), je suis toujours à la recherche de celle qui pourra me suivre en voyage. Enorme souci. D’abord parce que j’ai de plus en plus de mal à trouver une poudre libre qui me convienne : j’ai la peau mixte, j’adore les vraies poudres bien dessechantes que tout le monde déteste, avec plein de talc dedans. Pour la couleur aussi, je suis tatillonne (le mot est faible), il me faut de la translucide ou jaune très pâle (comme la Pale Yellow de Bobbi Brown), super mate sans une once de nacre sinon je deviens dingue. Si la poudre est trop beigeasse ou trop foncée, elle ternit, et trop claire elle donne un look de cadavre illico. Et voilà pourquoi je me retrouve en train de prélever la poudre Paul et Joe (que je trouve top) à la petite cuillère pour l’extraire de sa recharge et de son poudrier énorme (toute la presse craque pour l’objet, je suis la seule à ne pas aimer l’ambiance “boudoir” de la chose...)
Au début, je n’avais pas décidé de parler de ce produit (sorti il y a plus de six mois) que je trouve carrément cher et puis, toutes les filles aux cheveux frisés que je connais l’ont essayé et n’arrêtent pas de me bassiner avec cette crème. Donc je capitule ! Surtout que niveau ingrédients, il y a tout ce que je déteste et déconseille à longueur d’année : des silicones ET de la paraffine. Evidemment, moi avec mes cheveux plutôt gras, je ne fais pas partie du club, alors je retransmets les commentaires. Les fans disent qu’elles adorent cette crème parce qu’elle définit les boucles et fait briller sans graisser et qu’elle sent très bon. Elles disent aussi qu’elles ont du mal à trouver une espèce de “crème de jour” pour cheveux qui soit équilibrée dans sa formule et pas trop glissante car sinon on ne peut plus se coiffer, les cheveux ne se tiennent plus (ce qui arrive quand on met trop de silicones dans la formule). On l’utilise en finition sur cheveux humides ou secs, tous les jours si on veut. Ca mate les frisottis. Le prix est élevé mais visiblement, le tube dure longtemps. C’est un soin de complément, pas un soin de base, on n’en imprègne pas toute la chevelure ! Une noisette ou deux suffisent pour réhydrater les pointes et les mèches autour du front. Pour cheveux secs super frisés principalement. Il coûte 49 euros.
Doucement (encore que...) mais sûrement, Mixa est en train de s’installer comme LA marque de pharmacie qu’on trouve au supermarché. Public visé ? Les peaux sensibles... Ca fait beaucoup de monde ! Et ça fonctionne car, autant il était difficile de trouver un lait corporel bien hydratant correct en grandes surfaces il y a quelques années, autant, depuis que Mixa s’y est collé, on peut avoir un vrai produit réparateur pour peaux ultra-sèches. Je précise que je n’adore pas forcément les ingrédients que Mixa met dans ses formules mais, pour le coup, les marques de pharmacie les plus réputées utilisent les mêmes ! Rebelote avec ces nouvelles eaux micellaires. Mixa avait déjà sorti une Eau Nettoyante mais là, les produits s’appellent “Eau Micellaire” donc, c’est encore plus clair. Et pour l’inconditionnelle de la Créaline que je suis, je trouve ces formules très bien. Je suis un peu dubitative sur le fait d’en lancer trois, une suffisait largement : ça ressemble furieusement à une stratégie pour occuper de la place dans les rayons et éliminer la concurrence mais passons, ce n’est pas le propos. Côté formule, rien à redire, c’est doux, agréable, pas over parfumé, vraiment idéal. Celle au zinc pour les peaux mixtes ou grasses est une vraie réussite. Mon bémol ? C’est qu’à force de lorgner vers la pharmacie, on finit par se perdre en route : pourquoi ne pas avoir proposé un flacon pompe comme sur l’Eau Nettoyante de la même marque et avoir mis un bouchon ? Parce que c’est le genre de détail qui, en tant que consommatrice, me ferait abandonner mon produit de pharmacie pas pratique contre le même en grande surface ! Contre-productif ! Elle coûte 5,75 les 400 ml, grosso modo moitié moins cher que la star vendue en pharmacies.
Je suis sûre qu’un jour, au moins l’une d’entre vous a eu la même réaction que moi : se demander pourquoi quand on achetait un produit coiffant (même cher) on était punie. Avec des dénominations incompréhensibles mais surtout des emballages moches. Et pour des produits qu’on laisse traîner dans la salle de bains, c’est un gros défaut. Il y a des soins visage ou corps jolis, des gels douche pas trop laids mais la bombe de laque, elle est souvent hideuse. Bref, chez Davines, ils ont aussi du faire le même constat et décider de lancer des coiffants canons. C’est réussi, ils sont si jolis qu’on a presque peur de défaire les emballages ! Leur nouvelle gamme “More Inside” fait encore mieux que la précédente, déjà assez classe. Il y a des mousses, des sérums, des pâtes, des laques, des cires, des fluides : c’est aussi compliqué à comprendre que dans toutes les lignes de styling cheveux (les coiffeurs eux-mêmes ont souvent du mal à savoir quel produit choisir tant l’offre est pléthorique) mais au moins on a envie de les essayer. Ils coûtent de 16 à 22 euros chez les coiffeurs dépositaires.
Je sais, j’aurais pu en parler plus tôt dans la saison, mais il fait chaud aujourd’hui et c’est maintenant que j’y pense ! Les premiers patchs étaient blancs et les noirs étaient trèèèèès attendus. Déjà pour les porter sous des vêtements noirs et puis, au cas où vous vous feriez gauler avec ces atrocités bien pratiques collées à votre tee-shirt, c’est plus classe en noir qu’en blanc et on aura moins l’impression que vous avez mis des protège-slips sous vos bras... ce qui était la méthode adoptée avant la mise sur le marché de vrais patchs destinés à absorber la transpiration. Je sais qu’il y en a parmi vous qui doutent de l’intérêt des patchs mais sincèrement, pour les fringues fragiles et, surtout prêtées pour une grande occasion, c’est THE solution. Ou pour celles/ceux qui ne veulent pas d’anti-transpirant et pas d’auréoles non plus. Ce n’est pas hyper facile à positionner ni très agréable à porter mais ça peut sauver un joli haut de traces jaunes de déo. Reste que les patchs sont assez chers (5 euros environ les 8) et que certaines continueront donc à utiliser des protège-slips !Pour l’étape suivante, je propose un patch blanc avec un joli graphisme qui dirait “je ne suis pas un protège-slip” et là au moins, on pourrait le coller direct sous le nez, non, la vue des sceptiques...
Je ne vous fais pas l’article sur le spray éclaircissant, ça existe depuis 40 ans ou presque (je le sais parce que c’était mes premiers essais de balayage d’ado) mais la bonne idée de l’été c’est la déclinaison du même produit en gelée. On oublie direct l’argument marketing de Garnier (jamais dans la légèreté) qui le vend pour un produit à l’extrait de camomille, c’est amusant deux secondes mais bon, c’est surtout à l’extrait d’eau oxygénée ! Ce qui signifie qu’on éclaircit vraiment le cheveu et définitivement jusqu’à la repousse, pour celles qui auraient un doute. Alors, pourquoi c’est un produit génial ? Et bien parce qu’on peut le doser et le poser où on veut, contrairement au spray qui en met partout et ne permet pas un usage ciblé. Là, on peut se faire un tie and dye facile en le posant sur les pointes uniquement, ou des mèches très fines, ou l’appliquer sur le relief des cheveux s’ils sont bouclés ou ondulés : la gelée s’appliquant à la main, on peut jouer les artistes. Avis aux trouillardes : il y a des vidéos sur le site de Garnier. Pour intensifier la coloration, on chauffe au sèche-cheveux et si ce n’est pas assez fort, on réapplique 4 jours plus tard. Tout ça se fait sur cheveux secs, sans rinçage et sur une couleur qui va de blond à châtain foncé et pas sur des cheveux colorés. Evidemment comme tout éclaircissement, ça dessèche le cheveu, il faut prévoir de surhydrater avant ou après. Le pot coûte 10,90 euros et dure longtemps.
Le blush, c’est mon obsession du moment, une obsession qui dure depuis 6 mois maintenant. Surtout en crème, bien moelleux avec un rendu super fondu bien large sur la joue (et pas sur la tempe comme dans les années 80). Et ce n’est pas un hasard, c’est pile dans la tendance, on voit ça partout sur les photos de défilés. Oui, je suis influençable mais, ça va, je le savais déjà ! Du coup, chez les fabricants de maquillage, ça s’active aussi beaucoup pour proposer des produits qui correspondent à cette tendance. Il y a eu cet été des blushs crème chez Dior, il en arrive chez Chanel et partout ailleurs aussi. Cela dit, pas besoin de casser sa tirelire, Bourjois aussi s’est mis sur le coup avec ce Cream Blush et le résultat est à la hauteur. Tout fondant, il s’estompe parfaitement du bout des doigts. La couleur sur la photo est le Nude Velvet, un ton subtil et naturel, super joli sur les peaux claires. Il y en a 4 en tout. L’avantage par rapport à un blush en poudre ? Ca tient bien mieux et la couleur est comme “intégrée” à la peau. Bourjois a gardé le boîtier tradi tout rond mais il est plus mince, aimanté et avec miroir. Tout ça pour 12,60 euros, qui dit mieux ?
Pas la peine d’essayer de me coller sur les anti-cernes, je teste TOUT ce qui sort. C’est comme certaines filles avec les amincissants, l’espoir fait vivre (pour les amincissants, j’ai renoncé). Donc, ces deux petits nouveaux sont venus rejoindre la cohorte de mes anti-cernes. Bizarrement, j’adore les deux alors qu’ils sont totalement différents. Seul point commun, leur présentation en tube, très pratique, à condition d’être assez adroite car il ne faut sortir qu’une micro-goutte de produit (et au début, on gâche un peu !). En fait j’aime les deux pour des utilisations différentes. Le Correcteur Anti-cernes de Sothys est un anti-cernes casual (je viens d’inventer le concept) pas très couvrant, très facile à appliquer sans un bac + 5 en makeup. C’est l’anti-cernes des jours où l’on porte un maquillage light, l’anti-cernes du retour de vacances ou l’anti-cernes de la fille qui n’a pas grand-chose à cacher tout au long de l’année (grrrrr). Il coûte 26 euros pour 10 ml. L’Instant Concealer de Clarins, en revanche, est tout le contraire, hyper couvrant. Facile à appliquer aussi mais il faut en mettre vraiment très peu (du coup c’est très économique à l’achat !). Il est plutôt technique dans sa formule : ses pigments corrigent selon la couleur des cernes. Moi, par exemple, j’utilise le ton 01, c’est à dire peau claire et cernes bleus. Il contient aussi de la cafeine pour décongestionner la zone. Sa tenue est excellente et à 27,40 euros il est moins cher que le Sothys car le tube fait 15 ml. Finalement, la présentation en tube autorise une texture fluide, bien plus sympa que les sticks souvent trop pâteux et moins fluide que les pinceaux. Bref, je les garde tous les deux et je jongle selon les matins ! Enfin, pour l’instant...
J’adore le nom de ce parfum signé Lutens : il ne dit pas grand chose de la senteur mais chacun peut mettre en route sa propre usine à fantasmes ! On a tous ou presque un imaginaire lié à Berlin. La couleur du jus surprend, il est rouge, une cata pour celles qui, comme moi, ne vaporisent leurs parfums que sur les vêtements et jamais sur la peau. On s’habillera donc en noir les jours où on le portera, ça tombe bien, c’est un parfum sombre sans qu’il soit trop dense (il est même assez léger). Pour moi, ce sera Berlin la nuit. Alors, elle sent quoi cette fille de Berlin ? Eh bien, contre toute attente, c’est une rose. Une rose, très rouge donc, mais urbaine, avec des aspects métalliques. Autour d’elle, on retrouve des notes épicées en départ et un fond assez boisé. C’est racé, pas écoeurant et moderne. Les amateurs de rose pas nunuche vont adorer ! Et très portable au féminin comme au masculin, comme souvent pour les créations de Serge Lutens. Le flacon coûte 82 euros
Les huiles SPF 20 ou 30 de Vichy avaient déjà fait mon bonheur l’été passé (joie de voir briller ses jambes au soleil sans flipper !). Cette année, c’est La Roche Posay qui s’y met et quand on connaît leur potentiel rassurant auprès des consommatrices, ça risque de faire un tabac ! Bon, ne rêvez pas, c’est de l’huile minérale pas de la végétale (à ma connaissance, il n’y a pas encore de marque ayant réussi à intégrer du SPF 50 dans une huile végétale mais peut-être suis-je mal informée...) et il y a aussi un peu d’alcool dans la formule. Je sais, habituellement, c’est tout ce que j’essaie d’éviter mais voilà, elle est tellement agréable à utiliser que j’ai quand même l’intention de passer l’été avec elle et de faire une entorse à mon petit règlement perso. Surtout qu’elle est résistante à l’eau et prévue pour les peaux sensibles et celles qui font des allergies au soleil. Ne me prenez pas pour une folle, mais pour moi, c’est typiquement le produit des jambes... La peau est satinée comme il faut et sur les jambes, c’est moins risqué niveau taches sur le maillot de bain (faut dire que je n’aime pas avoir les bras luisants, je ne sais pas pourquoi). Elle est en spray, c’est bien, mais de toute façon, il n’existe pas de conditionnement idéal pour les huiles qui finissent toutjours par graisser le flacon et du coup ça glisse quand on appuie dessus, faut s’y faire... Bonus : son délicieux parfum de vacances, discret mais présent. Elle coûte 20 euros.
Pour moi oui. Je monte en couleur beaucoup plus vite, malgré ma peau claire et du coup, je suis moins tentée de m’exposer. J’arrive à rester zen sous mon parasol et mon SPF 30 sans craquer; mon seul souci, c’est que j’ai un mal de chien à y penser 15 jours avant de partir. Ce serait plutôt deux jours avant et c’est forcément moins efficace. Sur ma boîte d’Oenobiol, on conseille même de commencer un mois avant, mais c’est au dessus de mes forces ! En tout cas, le marché des compéments alimentaires est très encadré et la règlementation particulièrement stricte. Elle a même été reprécisée cette année. Si on s’en tient aux recommandations de dosage sur les emballages, il n’y a pas de risque. Juste faire attention à les prendre au cours d’un repas comme quasiment toutes les vitamines car il y a des estomacs susceptibles quand c’est pris “à vide”. Mes préférées sont Oenobiol et Innéov mais c’est purement subjectif, je ne peux vraiment pas juger la composition des produits. Il y en a sûrement d’autres très bien. Maintenant, va savoir pourquoi je fais davantage confiance à ces deux mastodontes de la gélule plutôt qu’à un laboratoire plus petit ? Je ne sais pas, je me dis qu’ils ont des tonnes de labos et de blouses blanches qui font sérieux. Quant au prix des gélules, pensez à comparer avant d’acheter. Par exemple la dose par jour et le nombre de gélules par boîte, certaines marques en recommandent deux par jour, ça double juste le prix !
Je vous précise tout de suite que je ne connais pas Lyn Harris, mais je crois bien que je suis totalement en phase avec elle. Et que moi aussi, j’ai un petit grain (est-ce que quelqu’un lui a dit ce que cela signifiait en Français ?), car à chaque nouvelle création de Miller Harris je découvre avec émerveillement des notes qui me parlent. Aujourd’hui, c’est une ode à l’orange avec Le Petit grain. Pour les nuls en parfumerie, l’huile essentielle de petit grain est le fruit de la distillation des branches et des feuilles de l’oranger bigarrade (ou oranger amer). C’est une note indispensable à toutes les senteurs hespéridées (les agrumes quoi !). Et le petit grain est ici au coeur de la formule. Le départ est fusant avec de l’orange douce, de la bergamote et du citron, puis viennent des notes aromatiques de romarin, thym rouge, lavande et estragon. Les notes de fond sont boisées avec de la mousse de chêne, du vétiver et des feuilles de patchouli. Je trouve qu’il tient hyper bien pour un hespéridé et quelques heures après, je sens même quelques notes poivrées très originales. Le hic, c’est le prix, 85 euros le flacon, je devrais donc arrêter de le vaporiser sur moi dix fois dans la journée.
Non, enfin si. Il y a quelques tentatives (chez So Bio) mais des couleurs vraiment pas sexy et une galère absolue pour l’éliminer. Et ce n’est pas faute de travailler dessus, les labos s’acharnent, surtout que la demande est là. Maintenant, entre tous les vernis, il y a quand même des différences. Par exemple, ceux de Une, de Couleur Caramel, de Santé et de Kure Bazaar, sont (un peu) moins pires que les autres, Kure Bazaar revendique, par exemple, des équivalents végétaux de certains composants. Alors, bien sûr, pas question de trouver dans leurs gammes des teintes fluo ou flashy (celles de Kure sont, cela dit, absolument magnifiques) mais elles peuvent faire le bonheur des vernistas. Et finalement, leurs compositions ne sont pas si éloignées de tous ces vernis qui affichent “sans toluène, sans phtalates, sans formaldéhyde”. C’est depuis longtemps le cas de toutes les grandes marques de vernis (OPI, Essie, toutes les marques de L’Oréal...) vendues en France. Au Royaume Uni et aux Etats-Unis, visiblement, on autorise davantage de produits réputés nocifs. Donc, en gros, en choisissant une marque très implantée et en faisant ses achats en France, on est sûre d’avoir un produit assez safe. Le vrai risque, c’est les vernis qui passent entre les mailles du filet de la législation : ceux qu’on trouve par hasard sur un marché ou ceux qu’on achète dans des circuits de distribution dont ce n’est pas le métier à la base (marques de prêt à porter peu regardantes sur l’origine du produit...). Méfiance ! Et on fait attention aux durcisseurs, ils contiennent tous du formaldéhyde, donc si on peut s’en passer, c’est bien mieux.
On peut dire qu’ils arrivent à point nommé. Pile dans la tendance “blush en halo” dont on a toutes envie en ce moment (et si vous n’en avez pas envie c’est que la mode est “à prise lente” sur vous, vous y viendrez aussi, croyez-moi !). Déjà présents dans la gamme, ils ont été reformulés pour avoir une texture super souple. Ok, le concept blush ultra-pigmenté peut faire peur mais, après essai, et c’est ce qui les rend géniaux, ils se travaillent à volonté. Au pinceau ou au doigt, un petit halo sage ou un halo façon défilé, tout est possible. Le rendu est le même qu’avec un blush crème mais l’application est dix fois plus facile. Les produits sont conçus au départ pour les peaux noires et métissées et, du coup, les couleurs sont très pures, sans talc qui risquerait de griser. Suffit de choisir sa couleur : celle que je montre, un beau rouge-orangé est parfaite pour les peaux très mates mais il y en a plein aussi pour les peaux claires. 12 teintes en tout et deux choix de rendu, mat ou irisé. Ma préférence va vers le mat et cet objet du désir coûte 23 euros.
Une vraie tuerie, un bonheur de beautysta : voilà ce qu’on pourrait dire du nouveau crayon Nars. Même moi qui ne supporte pas de me voir avec un vrai rouge sur les lèvres, j’ai été conquise. D’ailleurs, grâce à lui, je réussis de temps en temps à sortir dehors avec des lèvres rouges. Et tout ça sans ressembler à un vampire ou à une vieille Dita Von Teese ! Il faut dire que le crayon en question a une texture idéale : ultra fondante mais couvrante, elle glisse parfaitement à l’application (qui du coup est très simple). Mais le plus fabuleux, c’est le choix de teintes bien étudié, et là, on salue le talent de la marque de maquillage pointue. Parce que des crayons pour les lèvres, on va en voir beaucoup cet été, tous calqués sur le modèle du Chubby Stick de Clinique. Et si les textures sont à peu près ok, les couleurs n’arrivent pas à la cheville de celles de Nars. Assez épais, il est quand même un peu plus fin que tous les gros crayons qui sortent. Il vient compléter la gamme où il existe déjà un brillant et un mat. Nars le décline en 13 teintes est ma préférée est Luxembourg (le jardin, pas le pays), un rouge hyper lumineux qui claque sur la bouche des peaux claires. Il coûte 25 euros.
Elle est signée Sisley, c’est la Velvet 23, mais je suis sûre qu’elle existe aussi ailleurs, bien que, tout réfléchi, une telle subtilité ne se trouve pas si facilement. Bien mate mais facile à appliquer (c’est un challenge car le mat accroche et s’étale mal sur la peau), on peut la doser à volonté pour un effet soft ou intense. Elle tient toute la journée sans filer dans le pli de la paupière mais ce qui me plaît le plus, c’est sa couleur. C’est un violet/marron/gris, donc plus lumineux que le marron qui peut parfois faire “oeil bistre”, moins drag queen que le vrai violet et plus fun que le gris, bref la nuance idéale qui va à toutes les couleurs d’yeux et qui s’associe à du noir ou du brun foncé pour le soir au ras des cils. Vraiment faite pour celles qui ne savent jamais quelle gamme de coloris choisir sur les yeux... Elle coûte 28 euros
C’est ma bible et jusqu’à présent, il n’existait qu’en anglais (et donc difficile à trouver en France). Réjouissez-vous, Marabout le sort en français et il est magnifique. Les photos sont somptueuses, super inspirantes et on y apprend tout : comment mettre son anticernes, comment se faire un smoky, comment appliquer son blush et choisir sa couleur. Mais ce qui est génial, c’est que tout ça est montré sur des peaux claires mais aussi sur des peaux métissées, noires ou asiatiques. Maquiller des yeux bridés, corriger des différences de couleur sur des peaux noires, faire un maquillage de mariée ou de soirée... Si comme moi, vous êtes dingue des maquillages Bobbi, vous aurez 220 pages pour vous régaler. Et tant qu’on y est, c’est le cadeau idéal pour celui ou celle qui se destine au métier de maquilleur. Bobbi Brown, Leçon de maquillage coûte 15,90 euros.
Oui bien sûr, on ne la laissera pas traîner comme déco dans la salle de bain... Mais elle fait des pieds de rêve, alors on prend sur soi. C’est juste une râpe pour éliminer la corne des talons mais dans le genre, c’est ma préférée. Je sais, il en existe déjà beaucoup sur le marché. En même temps, j’ai déjà eu l’appel d’une copine plantée devant le rayon “pieds” du Monoprix du coin et bien perplexe “euh, y en a plein des râpes, laquelle je prends ?”. Alors pourquoi celle-la ? Parce qu’elle a une face en acier très efficace, qui enlève vraiment la corne. Il faut quand même savoir l’utiliser : toujours sur pieds bien secs (donc avant la douche) et avec des mouvements ultra-légers et bien délicats sinon on creuse la corne et c’est très moche (et dangereux). Son autre face en éméri permet de peaufiner le boulot, elle lisse et adoucit. Bien vu aussi son manche ergonomique pour une bonne prise en main, bien que je vous conseille d’effectuer l’opération assise et non debout sur une patte. C’est plus confortable et plus efficace pour contrôler ses gestes. Une fois par semaine en été, c’est le bon tempo pour entretenir ses pieds en y ajoutant bien sûr une bonne crème (comme celle de SVR à l’urée). Et n’oubliez surtout pas de la rincer et de la faire sécher après usage -et là c’est sûr, elle finira bien par traîner dans la salle de bains ! Elle coûte environ 8 euros et s’achète dans les supermarchés ou directement sur le site de la marque.
Je continue ma quête du solaire visage idéal (pour moi !). Celui que je porterai en ville en été, qui ne me donnera pas de boutons et par-dessus lequel je pourrai me maquiller sans faire tout virer en deux secondes. Non, il n’y en a pas des wagons, c’est un club très fermé ! Et je crois que je tiens l’heureux élu, même si je reste très attachée aux crèmes “toucher sec” de Vichy et La Roche Posay (assez identiques pour moi). Celui-ci, signé Filorga, est totalement transparent et ne laisse aucun film à la surface de la peau. Un peu riche à l’application, il sèche en quelques secondes. On a du mal à croire qu’il s’agisse d’un produit filtrant, c’est fin comme une crème hydratante “light”. Son SPF est à 50 + et la formule contient aussi des principes actifs anti-inflammatoires ainsi qu’anti-tâches. Côté odeur, c’est super discret et fianlement assez neutre comme dans la quasi totalité des produits Filorga. Elle coûte 35 euros. J’ai testé aussi très récemment la BB Crème Solaire Kiehl’s. Plutôt pas mal : sa texture épaisse fait super peur quand on l’applique mais il suffit d’étaler et d’attendre deux minutes qu’elle ait bien séché. Elle est teintée mais l’effet reste naturel. Au finish après trois jours (après il a plu... je n’avais plus besoin de solaire :-) j’étais satisfaite mais je la trouvais quand même un peu trop “maquillante” à mon goût. Elle fait le teint bien uniforme, c’est son gros atout.
